Entrevue #1 et #2 avec Peter Levenda sur l’héritage hitlérien et le djihad mondial

Cette série d’entrevues avec Peter Levenda réalisée par Dave Emory est l’occasion pour lui de présenter son dernier livre, The Hitler Legacy. Cet ouvrage de recherche présente un monde complexe, dont l’histoire ne se résume pas aux versions simplistes que l’on nous présente souvent. Pour l’auteur, les problèmes que nous rencontrons aujourd’hui ne sont que la continuité de ceux qui se posaient durant et après la Première Guerre Mondiale. À l’époque, les pouvoirs coloniaux qu’étaient la Grande Bretagne et la France, ainsi que la Russie, étaient en conflit avec l’Allemagne pour le contrôle du monde. L’Allemagne a rapidement compris qu’elle pouvait utiliser les frustrations et revendications des populations ayant vécu la colonisation, et en particulier les populations arabo-musulmanes, afin de les fanatiser contre la Grande-Bretagne, la France, la Russie, ainsi que contre les États-Unis et les sionistes, partisans de la création de l’état d’Israël. Des personnages importants de la finance et de l’industrie américaine et allemande, tels Henry Ford, la famille Thyssen et plusieurs autres, conservateurs et anti-communistes, ont prêté main-forte à l’Allemagne dans un effort justement pour freiner l’essor du communisme dans le monde. L’archéologue Max von Oppenheim (probablement du renseignement allemand) aurait joué un rôle important à cet égard en convaincant le Sultan Mehmet V de l’Empire Ottoman, allié de l’Allemagne, de déclarer un djihad mondial contre ces pays, dont nous vivons toute l’ampleur aujourd’hui. T.E. Lawrence (probablement du renseignement britannique) aurait essayé d’utiliser les populations arabo-musulmanes de façon à contrer les efforts de Oppenheim et du Sultan. À la fin de la guerre, Français et Anglais se sont divisés le Moyen-Orient en fonction de leurs intérêts lors du Traité Sykes-Picot, violant ainsi les promesses faites aux populations arabo-musulmanes et juives aussi. La Deuxième Guerre Mondiale n’a rien réglé de façon concrète. Plusieurs criminels de guerre nazis se sont vus offrir l’occasion de s’enfuir en sûreté à l’étranger, par le biais de ce qu’on appelle communément les « ratlines ». Certains se sont convertis à l’islam. Beaucoup ont trouvé de nouveaux emplois dans des gouvernements ou des agences de renseignement de par le monde. Ainsi, la nébuleuse fasciste et/ou nazie a pu continuer d’exister, dans l’underground jusqu’à tout récemment, et c’est cette nébuleuse que l’on voit refaire surface aujourd’hui sous la forme des islamistes/djihadistes. Beaucoup d’éléments sont apportés durant ces entrevues de haute qualité qu’il serait trop long d’énumérer. Il est indéniable que le livre de Peter Levenda est de fort calibre. Dave Emory lui attribue la note de cinq étoiles, ce qui est sûrement pleinement mérité. En compagnie du merveilleux livre de John Loftus The Secret War Against the Jews, ces deux ouvrages de recherche constituent sans doute les sources de renseignement les plus fiables, véridiques et pertinents pour comprendre l’histoire du vingtième siècle et notre situation actuelle. Le silence médiatique entourant ces deux livres, j’imagine, en est la preuve irréfutable. Je vous invite donc à prendre le temps d’écouter les entrevues et de lire les textes associés. Beaucoup d’éléments doivent être compris à la fois. Deux autres entrevues sont planifiées pour bientôt avec l’auteur, qu’il me fera plaisir de vous proposer quand elles seront disponibles. Bonne écoute.

FTR #838 Interview (#1) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

FTR #839 Interview (#2) with Peter Levenda about “The Hitler Legacy”

Le milieu fasciste et néo-nazi des manifestants pro-européens en Ukraine

Afin de rééquilibrer le discours médiatique unidirectionnel que l’on entend ces jours-ci concernant les événements politiques en Ukraine, je vous offre quelques articles de Dave Emory. L’animateur radio et blogueur demeure celui le plus susceptible de bien exprimer les forces en présence dans ce pays. Certains observateurs politiques de la droite américaine ont fait observer que la Russie aurait adopté des tactiques dignes de la Guerre froide durant les dernières années. Bien que je ne remette pas en question cette hypothèse, il m’apparaît important de contre-balancer ce discours en présentant de façon honnête le milieu des manifestants pro-Union Européenne. Ces manifestants ne constituent pas un groupe homogène, on peut l’imaginer. On y retrouve probablement de tout, des gens voulant plus de démocratie, moins de corruption, plus de liberté, plus d’immigration, etc. Mais il y a aussi les autres, ceux qui ont détourné ces protestations à leur avantage et qui sont décrits ici dans les articles qui suivent:

Update on the OUN-B and the Ukrainian Crisis

More on OUN/B Influence on the Ukrainian Political Opposition

The Ideology and Electoral Gravitas of Swoboda (Ukrainian Heirs to the OUN/B)

Pierre Omidyar Helped Finance Coup; Swedish neo-Nazi Milieu of Carl Lundstrom Assisting OUN/B Heirs

Les fondations homosexuelles du nazisme

Les auteurs du livre The Pink Swastika, Scott Lively et Kevin Abrams, présentent un visage du nazisme jamais vu à ce jour. Selon leur recherche, la montée du nazisme s’est effectuée au sein de la mouvance homosexuelle de la République de Weimar. Un peu comme aujourd’hui, on voyait à l’époque une grande variété d’identités sexuelles, travestis, lesbiennes, gais efféminés, gais masculins, tout ça au sein d’une société en train d’imploser. Ceux que l’on appelle aujourd’hui les Nazis sont, selon Lively et Abrams, les gais masculins qui ont manoeuvré et réussi à tasser du pouvoir les gais efféminés. Adolf Hitler a été recruté parmi les prostitués gais de la société allemande. Sa sexualité était déviante, c’est le moins que l’on puisse dire, allant du masochisme à la coprophilie. Dans l’entrevue qui suit avec Scott Lively, l’auteur jette un éclairage nouveau sur l’histoire. Notamment, il nous révèle que les fameux autodafés de livres auxquels se livraient les Nazis étaient réalisés parfois pour détruire les preuves de leur identité homosexuelle. Lively raconte aussi des faits intéressants concernant leurs relations avec Magnus Hirschfeld, sexologue célèbre, le destin de l’Institut de science de la sexualité et quelques autres anecdotes révélatrices de la société de la République de Weimar, société ayant préparé le terrain pour l’arrivée des Nazis au pouvoir. Le deuxième document vidéo s’achève avec une diatribe empreinte de charabia religieux chrétien. Si l’on peut passer par-dessus cela, en restant au niveau de la substance, cette entrevue demeure une bonne façon de recadrer le nazisme dans sa véritable identité, i.e. un mouvement de gauche et homosexuel, et non pas de droite et hétérosexuel macho comme on a cherché à nous le faire croire.

Fait intéressant à noter en ce qui concerne le monde d’aujourd’hui, les similitudes entre nos sociétés occidentales et la République de Weimar sont étonnantes. Un des faits les plus révélateurs à ce niveau demeure l’homosexualisation presque forcée de l’Armée américaine auquel le Président Obama a ouvert la porte récemment en autorisant la divulgation de l’identité sexuelle des soldats. Dans le domaine musical, le rock progressif des années soixante-dix mettaient en vedettes souvent des chanteurs à la voix haut perché. Ils ont été suivis des les années quatre-vingts par les chanteurs de musique Heavy Metal, avec leur voix rauque et masculine et des musiciens arborant leurs muscles. Ces faits suivent le pattern des événements de la République de Weimar. De toute évidence, les idéologies totalitaires rejettent la société traditionnelle et ses valeurs mais aussi sa sexualité hétérosexuelle. Les adeptes du totalitarisme semblent davantage stimulés par l’homosexualité, quand ce n’est pas carrément par la pédophilie. Que voulez-vous, l’hétérosexualité les ennuie. Cette entrevue et le livre dont il est question ici sont essentiels afin de comprendre cet élément fondamental.

John Loftus talks about intelligence matters on For The Record with Dave Emory

Dave Emory has gone through a dental surgery and his voice suffers from it. But the subjects he is talking with John Loftus in this interview don’t. The great John Loftus recaps here some of the most important matters regarding the world of politics and intelligence that have occured in the last century. Don’t miss it:

For The Record #749 Side 1

For The Record #749 Side 2

Tony Gosling: Martin Bormann, post-WWII nazism and the state of corruption in the UK

Interview with Jules Archer about the 1934 coup attempt to seize the White House

FTR #602 The Plot to Seize the White House: Interview with Jules Archer

Racket de protection 101 et antisémitisme: Une étude comparative entre les Nazis et le PAJU

Le boycott

Pierre K. Malouf vient de pondre un excellent livre, Les faces cachées d’Amir Khadir, dans lequel, en plus d’analyser le parcours politique et les actions d’Amir Khadir, il raconte méthodiquement l’historique de la manifestation BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanctions) qui a eu et qui a toujours lieu sur la rue St-Denis à Montréal contre des boutiques vendant des produits israéliens. Ce merveilleux livre de Malouf a révélé plusieurs faces cachées d’Amir Khadir et il en reste probablement beaucoup d’autres à découvrir. Dans cet article, je voudrais attirer votre attention sur les similitudes qui existent entre les méthodes employées par les Nazis dans les années trente et celles employées aujourd’hui par le PAJU, le groupe organisant la campagne de BDS à laquelle Amir Khadir s’est associé, ainsi qu’entre l’Allemagne des années trente et le Québec d’aujourd’hui.

D’entrée de jeu, on doit réaliser que les Nazis ont commencé à répandre l’idéologie antisémite de façon graduelle en ciblant tout d’abord les commerces juifs d’Allemagne. Comme en fait foi cette photo ci-dessous, les Nazis encourageaient le boycott des commerces juifs. Ils disaient: « N’achetez pas les Juifs ».

Le PAJU, de son côté, nous dit: « N’achetez pas de produits faits en Israël ». Dans cette vidéo, on peut voir le groupe exhiber leur banderole sur la rue St-Denis, en face de la boutique Naot qui vend exclusivement des produits fabriqués en Israël. Rappelons que le PAJU ne manifeste plus en face de la boutique Le Marcheur depuis juin 2011 suite à une légère altercation survenue entre Amir Khadir, qui passait là « par hasard » en voiture lors de la manifestation, et les contre-manifestants. Continuer la lecture

More information about Paul Manning and his book Martin Bormann Nazi in Exile

FTR #152 Update on Germany